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lundi 31 mai 2010

CIAO ARNOLD

Déjà que la Grenouille ne trouvait pas totalement hilarant le fait de vieillir (bien que sa vilénie naturelle lui fasse savourer à chaque anniversaire la joie d’être plus jeune que le Bourdon de 18 mois : euh, tu te souviens la Grenouille des badges smiley qu’on mettait sur nos cartables en Première ? Ben, non... oh tu sais, j’étais sûrement trop jeune (en 3ème tu penses)), et bien depuis samedi elle trouve ça carrément odieux !
En effet, Samedi 29 mai, un des héros télévisuels de tous les enfants des années 80 s’en est allé.
L’éternel petit Arnold de la série "Arnold et Willy" est décédé à l’âge de 42 ans, et c’est moche.

C’est moche parce que ce petit bonhomme si trognon dont la Grenouille aurait bien fait son meilleur ami en 1986, a eu toute sa vie la dégaine d’une garçon de 8 ans alors qu’à l’écran il en affichait déjà 18 !
C’est moche parce que la Grenouille elle y a vraiment cru que dans un monde parfait le petit frère pouvait rêver un jour d'accéder au couchage du haut dans les lits superposés (la Grenouille t’a déjà dit qu’elle a longtemps été la petite sœur, non ?).
C’est moche parce que le goût du Bourdon pour les couleurs chatoyantes et les looks improbables était un hommage quotidien aux séries des années 80 et se trouve désormais définitivement privé de référence.
C’est moche parce que maintenant qui pourra défendre qu’il « faut de tout tu sais, Faut de tout c'est vrai, Faut de tout pour faire un monde », à part Lorie ?

C’est moche parce qu’avec la disparition d’Arnold, la Grenouille est obligée d’admettre que son enfance est derrière elle.
Et même loin derrière (mais si les Coccinelles, Arnold ! Non, vous voyez pas, le petit noir craquant ! Non ? bon laissez tomber).

Allez, encore un p’tit coup de générique pour la route….



Et sinon, quelqu’un a des nouvelles de Punky Bruster ?

lundi 22 février 2010

JEUX OLYMPIQUES D'HIVER SUR FRANCE TELEVISION – L’HYMNE (A LA JOIE ?)

Comme il n’aura sans doute pas échappé à ta sagacité, les JO d’Hiver sont retransmis, pour ce qui concerne les chaînes hertziennes, en quasi-totalité sur France télévision.

Pour la circonstance, les moyens techniques et humains de France 2 et France 3 ont donc été mobilisés.

Il va s’en dire que des consultants tous plus pointus les uns que les autres sont même venus compléter l’habituelle équipe des sports : Carole Montillet, Philippe Candéloro, Edgar Grospiron, Luc Alphand, j’en passe et des meilleurs.

Pour une raison étrange, un consultant insolite est venu se glisser parmi les champions sportifs : Roch Voisine.

A priori, comme la Grenouille, tu préfères sans doute oublier que toi aussi tu as eu 15 ans une pizza des boutons sur le visage, des goûts vestimentaires fluo approximatifs (dont certains d’entre nous ne sont pas encore guéris et je ne vise personne qui soit à l’instant même couché sur le canapé) et des préférences musicales atroces en devenir.

En un mot, toi aussi tu as fredonné du Roch Voisine il y a 20 ans, voire essayer d’emballer à mort en dansant un slow sur ses chansons.

Quoi ? Tu prétends ignorer de quoi je parle ?

C’est moche.

C’est vraiment moche de brûler ainsi ce que l’on a aimé (enfin sauf s’il s’agit du disque de Midnight Express, parce que ça ça pourrait faire un sacré bon combustible à barbecue à mon avis ! Quoi, le Bourdon ? On fait pas de barbecue l’hiver ? Non, mais on peut faire des feux de cheminée).

Pour raviver en toi la flamme du Roch (and roll ?), je te suggère de retrouver ton pin’s Smiley, d’enlever les écouteurs de ton walk-man et d’écouter ça :


Pour souligner encore la subtile inventivité du texte, la Grenouille te livre même les paroles (qu’elle a pas du tout recopié sur son 45 tours d’époque, vu que bien sûr elle n’a jamais écouté autre chose que du Verdi et du Bach comme tu l’imagines) :

Hélène – Roch Voisine
« Mon rêve était trop beau / L'été qui s'achève tu partiras / A cent mille lieux de moi / Comment oublier ton sourire / Et tellement de souvenirs / Nos jeux dans les vagues près du quai / Je n'ai vu le temps passer / L'amour sur la plage désertée / Nos corps brûlés enlacés / Comment t'aimer si tu t'en vas / Dans ton pays loin là-bas babababa / Hélène things you do make me crazy about you / Pourquoi tu pars reste ici j'ai tant besoin d'une amie / Hélène things you do make me crazy about you / Pourquoi tu pars si loin de moi / La où le vent te porte loin de mon coeur qui bat / Hélène things you do make me crazy about you / Pourquoi tu pars reste ici reste encore juste une nuit / Seul sur le sable les yeux dans l'eau / Mon rêve était trop beau / L'été qui s'achève tu partiras / A cent mille lieux de moi / Comment t'aimer si tu t'en vas / Dans ton pays loin là-bas / Dans ton pays loin là-bas / Dans ton pays loin de moi »

Toute mémoire retrouvée, tu dois sans doute te demander pourquoi, mais pourquoi un auteur aussi engagé que Roch Voisine est devenu consultant JO pour France 2 ?

Bien sûr, le fait d’être « seul sur le sable » n’a sans doute aucun lien avec les audimats de la chaîne.
De même, il ne viendrait à l’idée de personne de penser que Nelson Montfort ait pu déclarer à Philippe Candéloro « Pourquoi tu pars, reste ici, j’ai tant besoin d’un ami ».
Enfin, il est parfaitement exclu que les problèmes d’enneigement rencontré à Vancouver soient liés à « l’été qui s’achève ».

Ayant réécouté Hélène avec la plus extrême attention et notamment le passage pas simple mais pourtant si bien trouvé du « Dans ton pays loin là-bas babababa », la Grenouille, telle la femme de l’Inspecteur Colombo (d’ailleurs, au lieu d’un manteau c’était pas plutôt un peignoir qu’il portait l’Inspecteur Colombo ?) t’explique tout.

Outre une équipe de choc, une maquette bigarrée et des tenues ad hoc, France télévision avait besoin pour retransmettre dignement les JO d’un générique.
Or, qui mieux que Roch pouvait écrire un texte à la fois terriblement entraînant, totalement connecté à l’événement et facile à retenir ?

Hein, qui ?

Personne, je te l’accorde.

C’est ainsi, qu’outre un habillage audio de bon goût, France télévision a livré au monde un nouvel hymne que je te laisse, comme le Bourdon, faire tien.



Allez, tous avec moi :
« Oh, oh, oh
Pour la Victoire
A Are Areuuuu »

mardi 26 janvier 2010

POUR EN FINIR AVEC LES ANNEES 80 - PART 4 # CAPILLICULTURE

Malgré une lecture assidue des magazines féminins (quand le Bourdon ne les compulse pas lui-même bien sûr) et un usage immodéré de blogs Mode (avec une prédilection pour Punky b's fashion diary et Une souris dans mon dressing), il faut bien reconnaître que le look de la Grenouille ne correspond pas toujours au subtil alliage d’une élégance intemporelle et d’une féminité audacieuse.

Force est de constater qu’à l’égal du Bourdon, la Grenouille a aussi son " peignoir à rayures de la honte ", en l’occurrence, pour elle, il s’agit d’un jean trop large over sexy qualifié par la Coccinelle à longs cils de "Jean où t'as fait c*c* dedans".

Pour sa défense, la Grenouille rappelle qu’elle revient de loin, puisque la pauvrette a été ado pendant les années 80 (mais comme son visage juvénile te le suggère, très jeune ado bien sûr, pré-ado d’ailleurs on devrait dire).

Comme toi, la Grenouille a donc pu associer sur une même tenue : une chemise pieds-de-poule, des bracelets en turquoise, un jean « neige », des jambières fluo et des Converses rouge.

J’ose dire que la Grenouille a pu participer à des boums dans un tel équipage et même (pas de fausse modestie) emballer à tour de bras !

Comment ça qui ?

Et ben des garçons tiens !

Comment i’z’étaient habillées ?

Ben… tout pareil.

Purée, c’était les années 80 tu vois, i’faut comprendre, on était totalement désespéré niveau look, Christian Audigier n’existait pas encore !

D’ailleurs, faut voir les références qui étaient les nôtres aussi.

Tiens, regarde ceux qui étaient nos sex symbols :
> André Agassi


> Chris Wadle

I’z’étaient beaux, hein ?

Alors non, la coupe de cheveux n’a rien à voir avec un bizutage qui aurait mal tourné et oui, il semblerait que les choix vestimentaires étaient librement consentis (quoi que, i’paraîtrait qu’à l’époque Dédé Agassi et ben, i’consommait pas que du Tang !).

Il faut d’ailleurs souligner que la coiffure de Dédé et Chris n’était pas réservée aux hommes, hein, ben non. Les filles aussi elles pouvaient avoir la même, comme Cindy Lauper par exemple.


Et d’ailleurs si tu lis avec attention l’autobiographie d’André Agassi (ou son résumé Télé 7 jours c’est tout pareil) et ben tu apprendras que la veille de la demi-finale de Roland Garros 1988, Dédé a sombré dans une profonde dépression, terrassé par un usage abusif de Dictée magique et qu’il a du être remplacé au pied levé par Cindy Lauper.

Avec le short en jean, le bandeau fluo dans les cheveux et la raquette au cadre alu, tout le monde n’y a vu que du feu.
Las, il a plu ce jour là à Roland Garros et la pauvre Cindy, aveuglée par son rimmel, s’est fait dégommer par Matts Wilander !

samedi 23 janvier 2010

POUR EN FINIR AVEC LES ANNEES 80 - PART 3 # BOISSON CHAUDE

Après avoir abordé la musique et les séries des années 80, le thème d’aujourd’hui "Boisson chaude", peut te surprendre ami lecteur.


Et pourtant, il est furieusement en lien avec le thème de cette série de posts, soit une démonstration éclatante et définitive de la suprématie du aujourd’hui sur le hier.

Bon là, c’est clair, la Grenouille est obligée de digresser (si, c’est O-B-L-I-G-E !).
En effet, depuis déjà de nombreuses années, le passage du temps étant ce qu’il est, la Grenouille se voit de plus en plus souvent confronter au syndrome du Mapauvdamedemontemps dit aussi infection à Lagedor-ocoque ou poussée de Cetaitmieuxavanttienspardi-pathie.
Le parcours clinique du patient est généralement le suivant : abus de Joe Dassin ou de Midnight Express, usage immodéré de rediffusions de Maguy, consommation effrénée de Papa Pingouin.
Bien sûr, comme tu l’imagines sans peine, le malade perd rapidement tout contact avec la réalité : il pose frénétiquement des chaînes à neige, s’habille de façon étrange (genre, peignoir à rayures sur lequel un jour la lumière sera faite (tising outrancier de la Grenouille)) et ne consomme plus avec la même rigueur monastique ses cinq fruits et légumes par jour (quoi personne l’a jamais fait ?).

L’aboutissement de cette pathologie est, comme tu l’as compris, la progressive idolâtrie des années 80 (or, comme tu sais idolâtrer tue).

Malgré la pudeur carmélite de la Grenouille, tu vois à travers cette description toute en retenue, se dessiner le visage d’un héros en souffrance : le Bourdon.

Oui, il n’est plus temps de masquer la triste réalité, le Bourdon raffole des années 80 et se trouve engagé sur la pente glissante de la Cetaitmieuxavanttienspardi-pathie.

C’est pourquoi avec le sublime courage qui la caractérise, la Grenouille a choisi de faire face et de se sauver le soldat Ryan le Bourdon.

Toi qui ne connais pas les affres de cette maladie honteuse, tu ignores qu’elle frappe à n’importe quel moment, alors que le patient a baissé la garde et sirote tranquillement (oui, dans son peignoir affreux, bien sûr) son chocolat chaud.

Quoi, tu ne comprends pas où est le problème ?
Mais enfin quel être dénué de la plus élémentaire sensibilité es-tu donc (ah, oups, tu es un garçon. Pardon, je savais pas. C’est pas t’as faute alors ! ;-) ) ?

Las, une nouvelle fois il me faut déballer la triste réalité en place publique.
Tant pis, c’est pour la science.
Puisse ce témoignage courageux, sauvez des vies !

Bon tu le sais toi que l’homme s’est longtemps trouvé aux prises avec des questions complexes qui, dès le réveil, n’avaient de cesse de le torturer : Peut-on boire du thé sans parler anglais ? Est-il indispensable de lire l’intégralité du texte de la boite de céréales chaque matin ? Consommer du chocolat chaud est-il compatible avec une vie d’adulte épanoui ?

Nous en étions tous là de nos interrogations et de nos doutes quand enfin, tel le Chevalier blanc est arrivé celui que nous attendions toutes (et tous, enfin Messieurs, voyons soyez beaux joueurs) : Georges Clooney, dit Gigi Belle Gueule (mais si tu sais, le meilleur copain de Brad Pitt).

Et donc, depuis 2005, grâce à Gigi Belle Gueule on sait que boire du café c’est top glamour, que ça rend les filles un peu niaises et les mecs über sexy et que franchement y’a pas à regretter de payer la cafetière un bras et les dosettes la peau du c**l vue tous les bénéfices qu’on en retire (comme quoi ? Ben je sais pas moi. Tiens, par exemple et ben les progrès fulgurants qu’on a fait en anglais. What else ?).

Ainsi, c’est un fait établi, avéré, reconnu, les vrais gens de aujourd’hui, i’boivent du café au petit déjeuner.

Les vrais gens oui, pas les pauv’malheureux victimes d’une infection à Lagedor-ocoque. Et non, ceux-ci i’préfèrent, niant toutes les évidences, continuer encore et toujours de boire leur chocolat chaud pourri favori.

Leur chocolat chaud, que dis-je ? Leur Nesquik !

Afin que tu prennes la pleine mesure du désastre et que tu puisses, en ton âme et conscience, réaliser une comparaison directe, je te laisse visionner les vidéos ci-dessous.

Attention, certaines images d’un gros type jaune s’acharnant sur des enfants peuvent choquer !




Alors, franchement, t’es pas d’accord que le aujourd’hui (Gigi Belle Gueule), c’est mieux que le hier (Grosquick) ?

Allez, sois honnête (c’est pour un sondage) ?

mercredi 20 janvier 2010

POUR EN FINIR AVEC LES ANNEES 80 - PART 2 # LES SERIES TV


Ami ninternaute, toi qui t’es replongé avec honte et consternation dans ton bac de vinyls des années 80 (Mais enfin, qui a bien pu acheter un 33T de Peter et Sloane ? Quoi c’est moi ? Ah, oui, y’a mes initiales dessus) et toi qui enchante désormais ton foyer/open space/coin fumeur (rayer les mentions inutiles) en fredonnant sans discontinuer Papa Pingouin, maintenant que la plus grande clarté a été faite sur le sort réservé à la musique pendant les 80’s, le temps est venu de te pencher avec moi sur l’univers chatoyant et bigarré du petit écran et de ses séries.


Déjà, souviens toi et éclaire au passage la lanterne (que dis-je la dynamo du vélib) des plus jeunes : pendant les années 80, la France qui se lève tôt (ou pas) n’avait le choix pour s’endormir sur son canapé qu’entre les programmes de 3 chaînes !

Et oui, c’était affreux et horrible, ni la TNT, ni les Maçons du cœur n’existaient !

Bon, le Bourdon me confirme qu’il s’endormait quand même devant la télé tel le chérubin qu’il était alors, ce qui prouve que les grands génies sont toujours précoces.

Cependant, abonné mon ami (au fait, puisqu’on en parle, tu l’as vu le bouton que la Grenouille a réussi au prix d’une nuit d’insomnie sans difficulté à t’installer dans la colonne de droite pour que tu puisses t’abonner ? Non ? Et ben tu vois comme dit Jacquot le Crapaud : « Si à 50 ans t’es pas abonné, c’est que t’as raté ta vie (même si t’as une montre) »).

Je disais donc avant que tu ne me coupes pour de vagues histoires de boutons, abonné mon ami, reste lucide et ne te laisse pas détourner du droit chemin de la vérité par quelques séries auréolées de gloire.
Les Magnum, Arnold et Willy ou Starsky et Hutch ne doivent pas masquer la forêt des séries à la c** qui t’ont forgé le caractère.

Et oui, n’ai pas honte de reconnaître que tel le Bourdon tu t’es longtemps pris pour L’Homme qui tombe à pic (ou La Fille qui trompe à Pâques c’est selon) et que tu t’es efforcé de donner un petit air de pick up à ta 205 en roulant hayon relevé !

Reconnais telle la Grenouille que tu restes convaincu que des justiciers milliardaires, et ben ça existe et même qu’i z’ont L’Amour du risque.

N’oublie pas que tu t’es efforcé de justifier ton inqualifiable cuite au prof d’anglais par un visionnage assidu de Dallas et une identification sans doute un peu excessive à Sue Ellen.

Souviens toi des gamelles que tu t’es pris en mobylette en essayant d’imiter la posture hiératique des fiers policiers de Chips.

Et surtout, demain, quand ton aimé(e) rechignera à remplir son devoir, n’hésites pas à chantonner avec entrain, cette chanson hautement aphrodisiaque : « Marc et Sophie ont lancé comme un défi, Amour tendresse câlins et fantaisie …. » (clins d’œil suggestifs et postures lascives conseillés).

Et si l’aimé(e) en appelle stupidement à plus de glamour et de fantaisie, glisse lui que ce week-end tu l’emmènes à Chateauvallon (euh, mais pas en voiture quand même. Souviens toi Sacha Distel et Chantal Nobel, nos Dodi et Lady Di avant l’heure (quoi qu’en moins tragique)).

Las, si l’amour de ta vie ne veut rien entreprendre entendre et suggère un dîner chez sa mère, pas de quartier, sors les grands moyens, projette lui Maguy !


Et toi alors, c’est quoi ton souvenir télé des dimanches soirs des années 80 ?

lundi 18 janvier 2010

POUR EN FINIR AVEC LES ANNEES 80 - PART 1 # MUSIQUE


En ce début d’une nouvelle décennie, outre les bilans over barbants des dix années écoulées, on assiste à un retour en force des années 80.


Bon d’accord, je l’admets, moi aussi j’ai été djeunes pendant les 80’s, moi aussi je regrette parfois le temps où mon principal soucis était de savoir si oui ou non on aurait une interro surprise en anglais (et donc si oui ou non il était nécessaire de risquer la foulure du poignet en sortant mon bouquin) et moi aussi j’ai eu l’impression que « comme un ouragan, qui est passé sur moi, l’amour a tout emporté » (même que des fois encore).

Pour autant, j’émets de sérieux doutes sur l’intérêt d’invoquer à tour de bras les années 80.

Bon, sans vouloir te torturer l’esprit et en demeurant dans les sujets qui nous importaient vraiment à cette époque, je laisse affluer à toi les souvenirs de ce qu’ont vraiment été les 80’s.

Ca vient pas ?

Bon je t’aide (faut vraiment tout faire hein).

Alors, attention, comme tu sais, le sujet est quand même très très vaste. Du coup, on va être obligé de le traiter en plusieurs fois (Ah ben oui, faut faire ça à fond. C’est comme le ménache, hein le Bourdon que c’est comme le ménache. Ouais, j’me comprends).

Aujourd’hui, (mais non c’est pas ravioli) aujourd’hui c’est musique.

Bon et ben pendant les années 80, je te rappelle qu’en France, nos stars de la variétoche s’appelaient Jean-Pierre (Mader, François), Gérard (Blanc) ou Gilbert (Montagné) ! En gros, y’a jamais eu tromperie sur la marchandise et personne ne prétend qu’on atteignait des sommets de glamouritude avec nos chanteurs.

En plus, si tu te souviens, les refrains des chansons ça faisait : « Allez viens boire un p’tit coup à la maison. Y’a du blanc, y’a du rouge, du saucisson » ou bien « A la queue leu leu, à la queue leu leu, ah, ah, ah, ah. Tout le monde s’éclate, à la queue leu leu…. ». Mais si, mais si, souviens toi, tu les as chanté à tue tête ces chansons. Peut être même que tu l’as faite la queue leu leu (fait gaffe, on a des photos).

Et puis, ne mens pas, ce qui a fondé ta vision du couple ce sont ces duos inoubliables qu’ont été : Peter et Sloanne, Pia Zadora et Jermaine Jackson ou (allez c’est bon, t’es grand maintenant, tes parents diront plus rien) David et Jonathan.

Alors, bien sûr, je te concède qu’on peut garder un souvenir ému du « Salut les p’tits clous » de Marc Toesca, mais cet élan de nostalgie peut il rattraper la honte de la double élongation des ligaments astragalo-calcanéens que tu t’es fait en essayant de tenter un stupide Moon Walk lors d’une soirée bien arrosée (avec les copains de la seconde B) ?

Enfin, je te rappelle que ce sont ces années qui ont classé l’incomparable Papa Pingouin en tête du concours de l’Eurovision.

Quoi, t’as oublié Papa Pingouin ?

Ah d’accord, tout s’explique alors.
C’est peut être pour ça que tu supportes sans broncher une soirée complète des 100 plus grands tubes/bétisiers/pubs (rayer les mentions inutiles) des années 80  présentée par Christophe Dechavanne.

Bon, soit, t’as la mémoire qui flanche.

Tant pis, i’faut c’qu’i faut, replongeons-nous collectivement (et courageusement) dans cette évocation bigarrée et chatoyante des années 80 et réécoutons ensemble ce qui, on peut le reconnaître, a été des années durant l’hymne du Bourdon (avant qu’il ne soit supplanté par (l’abominable) Midnight Express)  : écoutons respectueusement Papa Pingouin (musique Maestro !).


Sur ces notes pleines de ferveur et de poésie je te quitte et je te dis à bientôt pour évoquer une nouvelle source de réflexions et de joies : les séries des années 80.

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