lundi 18 janvier 2010

POUR EN FINIR AVEC LES ANNEES 80 - PART 1 # MUSIQUE


En ce début d’une nouvelle décennie, outre les bilans over barbants des dix années écoulées, on assiste à un retour en force des années 80.


Bon d’accord, je l’admets, moi aussi j’ai été djeunes pendant les 80’s, moi aussi je regrette parfois le temps où mon principal soucis était de savoir si oui ou non on aurait une interro surprise en anglais (et donc si oui ou non il était nécessaire de risquer la foulure du poignet en sortant mon bouquin) et moi aussi j’ai eu l’impression que « comme un ouragan, qui est passé sur moi, l’amour a tout emporté » (même que des fois encore).

Pour autant, j’émets de sérieux doutes sur l’intérêt d’invoquer à tour de bras les années 80.

Bon, sans vouloir te torturer l’esprit et en demeurant dans les sujets qui nous importaient vraiment à cette époque, je laisse affluer à toi les souvenirs de ce qu’ont vraiment été les 80’s.

Ca vient pas ?

Bon je t’aide (faut vraiment tout faire hein).

Alors, attention, comme tu sais, le sujet est quand même très très vaste. Du coup, on va être obligé de le traiter en plusieurs fois (Ah ben oui, faut faire ça à fond. C’est comme le ménache, hein le Bourdon que c’est comme le ménache. Ouais, j’me comprends).

Aujourd’hui, (mais non c’est pas ravioli) aujourd’hui c’est musique.

Bon et ben pendant les années 80, je te rappelle qu’en France, nos stars de la variétoche s’appelaient Jean-Pierre (Mader, François), Gérard (Blanc) ou Gilbert (Montagné) ! En gros, y’a jamais eu tromperie sur la marchandise et personne ne prétend qu’on atteignait des sommets de glamouritude avec nos chanteurs.

En plus, si tu te souviens, les refrains des chansons ça faisait : « Allez viens boire un p’tit coup à la maison. Y’a du blanc, y’a du rouge, du saucisson » ou bien « A la queue leu leu, à la queue leu leu, ah, ah, ah, ah. Tout le monde s’éclate, à la queue leu leu…. ». Mais si, mais si, souviens toi, tu les as chanté à tue tête ces chansons. Peut être même que tu l’as faite la queue leu leu (fait gaffe, on a des photos).

Et puis, ne mens pas, ce qui a fondé ta vision du couple ce sont ces duos inoubliables qu’ont été : Peter et Sloanne, Pia Zadora et Jermaine Jackson ou (allez c’est bon, t’es grand maintenant, tes parents diront plus rien) David et Jonathan.

Alors, bien sûr, je te concède qu’on peut garder un souvenir ému du « Salut les p’tits clous » de Marc Toesca, mais cet élan de nostalgie peut il rattraper la honte de la double élongation des ligaments astragalo-calcanéens que tu t’es fait en essayant de tenter un stupide Moon Walk lors d’une soirée bien arrosée (avec les copains de la seconde B) ?

Enfin, je te rappelle que ce sont ces années qui ont classé l’incomparable Papa Pingouin en tête du concours de l’Eurovision.

Quoi, t’as oublié Papa Pingouin ?

Ah d’accord, tout s’explique alors.
C’est peut être pour ça que tu supportes sans broncher une soirée complète des 100 plus grands tubes/bétisiers/pubs (rayer les mentions inutiles) des années 80  présentée par Christophe Dechavanne.

Bon, soit, t’as la mémoire qui flanche.

Tant pis, i’faut c’qu’i faut, replongeons-nous collectivement (et courageusement) dans cette évocation bigarrée et chatoyante des années 80 et réécoutons ensemble ce qui, on peut le reconnaître, a été des années durant l’hymne du Bourdon (avant qu’il ne soit supplanté par (l’abominable) Midnight Express)  : écoutons respectueusement Papa Pingouin (musique Maestro !).


Sur ces notes pleines de ferveur et de poésie je te quitte et je te dis à bientôt pour évoquer une nouvelle source de réflexions et de joies : les séries des années 80.

3 commentaires:

  1. C'était pourtant sympa les années 80... Nous étions jeunes et (déjà) beaux, nous sentions bons le drinky chaud, buvions du tang en machouillant des boules magiques...
    Et cette télé paillette potache avec des types habillés en pingouins avait un côté festif / naïf qui forgea la subtilité intellectuelle d'avant-garde qui nous caractérise aujourd'hui...

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  2. Euh, Raphaël, c'était pas plutôt du Cacolac qu'on buvait ?

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  3. Si bien sûr, du Cacolac (comme JPP...),du Tang et autre drinky fraise garanti 100% sans la moindre trace de produit naturel...
    Outre les séquelles neurologiques, le mélange drinky-lait ou poudre de Tang-eau laissait dans la gorge un arrière-goût de perchlorosulfate de dipropényl-B super goûtu !!!

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